Par Renato Cudicio, MBA, Président de Glocal Robotics Europe
Les robots de sécurité remplissent des tâches que les agents ne veulent plus faire, ne savent pas faire ou ne devraient plus faire.
Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle et à la précision grandissante de capteurs embarqués, les robots de sécurité comme le THALAMUS ont gagné en autonomie. Ils sont donc capables aujourd’hui de prendre en main des activités de surveillance, de prévention et de dissuasion qui, jusqu’à présent, étaient dévolues à des agents.
Or, l’industrie de la sécurité privée dans tous les pays du G20 est confrontée à un grave problème de carence de personnel pour réaliser ces missions. Et cela s’explique très bien.
Les agents ne veulent plus faire certaines tâches.Le travail de surveillance, surtout de nuit, est souvent ingrat et répétitif. Les horaires sont difficiles les opportunités de mettre à profit sa capacité d’initiative et son bon sens sont très rares. Conséquence, le recrutement est difficile, les postes ne sont pas pourvus et toutes les rondes ne sont pas assurées comme elles devraient l’être. La sécurité de certains sites est à risque.
Les agents ne peuvent pas faire certaines tâches.Plus personne ne met aujourd’hui en doute la performance des radars et des caméras intelligentes pour détecter, de jour comme de nuit, des tentatives d’intrusions dans des zones protégées. Les capteurs voient très loin, dans le noir et dans le brouillard, sans faire de bruit, et avec une fiabilité que les humains ne peuvent égaler. Un robot autonome analyse en permanence son environnement à 3600 et multiplie les rondes de surveillance sans perte d’attention. Il peut rester des heures sans bouger, tapis dans coin pour observer une zone sensible, comme il peut récolter à distance des informations sur l’intégrité de clôtures. Pas un agent ne peut le battre sur ce terrain.
Les agents ne devraient plus faire certaines tâches.À juste titre, la santé et la sécurité des agents eux-mêmes sont devenues la priorité des entreprises. Les rondes en extérieur, par grande chaleur ou par grand froid, ou quand l’on est confronté à des trombes d’eau ou des tempêtes de vent, ne sont pas des parties de plaisir pour les agents, mais sans aucun impact sur un robot. Ensuite, au-delà des aléas météorologiques, ces rondes augmentent les risques de confrontation directe avec des intrus qui, on le constate tous les jours, sont de plus en plus souvent armés et violents. Le robot peut être envoyé au front. Au pire, il mourra pour la cause, mais il aura rempli sa mission de déclencher l’alarme et de filmer l’incident, sans qu’aucun agent n’ait été mis en danger.
Prêts à partir dans notre atelier d’Angoulême, les robots THALAMUS offrent des solutions à ces enjeux que vit l’industrie de la sécurité privée en accompagnant les agents sur le terrain pour prendre en charge une partie des missions de surveillance qu’il ne veulent, ne peuvent ou ne devraient plus faire.