Dans son édition du printemps, le magazine français de la sécurité PSM a publié une enquête sur l’offre disponible en France dans le domaine des robots autonomes de surveillance.
Seuls 5 robots sont disponibles sur le marché et, comme toujours, le THALAMUS caracole en tête. À ce jour, il n’a toujours pas d’équivalent en termes de performance et, bien que cela ne soit pas si important, d’esthétique 😉
Quels sont les critères qui font la force d’un robot autonome de sécurité (ou de sûreté pour utiliser le terme exact de l’industrie)?
Premièrement, il doit avoir une grande autonomie, à la fois, au niveau de son alimentation électrique et, à la fois, pour prendre les bonnes décisions.
En effet, même si les performances technologiques sont évidentes, pour que l’implantation d’un tel robot autonome soit une opération qui se justifie d’un point de vue économique, il faut que les distances à parcourir par la machine de manière autonome soient suffisamment importantes pour que la solution de remplacement – qu’elle soit humaine ou via des caméras fixes ou encore des radars – ne soit pas moins coûteuse. Pouvoir parcourir 150 km ou effectuer des rondes 12 à 14 heures est donc un des critères essentiels pour obtenir un rendement positif lors d’un calcul du retour sur investissement. C’est dans cette optique que le robot THALAMUS a été équipé d’une batterie Amplius200 qui est la plus puissante de l’industrie pour ce type de machine. Cette batterie, fabriquée sur mesure dans nos ateliers à Angoulême, sert à alimenter les moteurs, les projecteurs et les éclairages infrarouges, les différents capteurs et, bien entendu, les multiples ordinateurs de bord qui donnent une grande puissance de calcul à la machine.
Cette capacité de calcul constitue le second point essentiel d’un robot autonome qui doit être extrêmement précis (de l’ordre de 2 à 3 centimètres) dans le respect des tracés de routes qui ont été programmées pour le robot, mais également dans l’analyse en temps réel de son environnement pour détecter des personnes ou des objets qui ne devraient pas se trouver là où elles sont, au moment où elles y sont. Et, en fonction des règles d’affaires qui ont été définies par le directeur sûreté du site, le robot doit pouvoir réagir instantanément sans avoir à dépendre de la qualité des communications LTE ou de l’Internet disponible dans la région, souvent éloignée et mal desservie par les réseaux 4G, où évolue le robot.
Ensuite, la sécurité et la performance dans la transmission des données sont essentielles. Le THALAMUS est donc munis d’une technologie de communication qui utilise les réseaux publics, des bulles LTE/4G privées, ou encore un réseau Mesh ultra-sécurisé.
Enfin, parce que les chemins de ronde sur lesquels travaillent les robots ne sont pas des autoroutes, les capacités de franchissement du robot sont fondamentales. Nous avons récemment suivi une machine après des pluies torrentielles tombées dans le sud de la France, et les quatre roues motrices indépendantes et la structure pendulaire d’une grande robustesse du THALAMUS ont été mises à profit.
Le titre de PSM mais de l’avant le fait que la machine est fabriquée en France. Certes, c’est important, car cela permet une traçabilité totale sur l’ensemble de ses composants et une proximité avec l’équipe de conception; ce qui donc accroît le niveau de sécurité d’une machine amenée à travailler sur des zones sensibles, voire très sensibles. Mais ce sont surtout pour les raisons identifiées ci-dessus que le robot THALAMUS se distingue et démontre sa parfaite adéquation avec les besoins de l’industrie de la sécurité.